Saint-Laurent-de-la-Barrière est une ancienne commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Laurentais et les Saint-Laurentaises1. Le 1er janvier 2018, elle fusionne avec les communes de Chervettes et Vandré pour former la commune nouvelle de La Devise.

Source de La Devise au lieu-dit Les Rues

 

On trouve la mention de la commune de "Saint Laurens" sur des cartes du 17ème siècle, mais on sait que ce clocher existait bien longtemps avant cette période. La famille de Beaucorps était présente sur le domaine depuis la fin du 16ème siècle.

Il est acquis que se trouvait sur le domaine de la commune, un bâtiment administratif qui avait fonction de péage.

Historiquement, la commune française est l'héritière de la paroisse de l’Ancien Régime ou de la « communauté ». Lorsque les habitants se retrouvaient sur les foires ou bien d'autres festivités, leur origine municipale se basait sur la particularité du territoire rattaché au clocher. En l’occurence, Saint-Laurent-de-la-Barrière prenait en compte la présence de ce péage sur son territoire. On venait donc du Saint-Laurent-de-la-Barrière, comme on pouvait venir du Saint-Laurent-de-la-Prée, la "prée" étant une vaste étendue de prairies sur lesquelles on faisait paître les troupeaux.
En Charente-Maritime, pas moins de 10 clochers sont dédiés à ce Saint très populaire. En 1789, la mise en place officielle des communes réduisit considérablement le nombre des villages portant le nom de Saint-Laurent. Ainsi, les villages de Bouhet, Forges, Le Gua, Neuvicq, Plassac, Saint-Simon-de-Pellouaille, Sainte-Même et Sainte-Soulle se sont retrouvés dans ce cas. Il n'en reste plus que 2 : le Saint-Laurent-de-la-Barrière et le Saint-Laurent-de-la-Prée. L'article « le » ayant disparu, les noms définitifs sont restés.

 

Il est à peu près établi, par la tradition orale, qu'une activité de tuilerie se soit pratiquée à Saint-Laurent-de-la-Barrière. En effet, certains lieux-dits portent encore de nos jours des noms évocateurs. La fabrication de tuiles nécessitait de grandes quantités de bois. Des noms comme la Bûcherie ou encore le Fagot (ancien hameau près du château d'eau) tirent sans doute leurs noms de l'activité qui s'y déroulait.

 

L'église de Saint-Laurent-de-la-Barrière était en ruine en 1936, année où s'effondra le clocher. En 1995, le conseil municipal engagea, avec l'aide du Conseil Départemental et des Monuments Historiques, la reconstruction de l'édifice. Celle-ci se concrétisa par la bénédiction du bâtiment en 2006 et la bénédiction de l'autel en 2007. Cette église est désignée comme oratoire car elle ne possède pas encore de tabernacle.

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